ARA WEEK 2018
L’Association Africaine des Raffineurs et des Distributeurs de pétrole rapporte quelques grandes victoires dans la bataille contre l’air “sale” du continent.
L’Afrique de l’Est et le Ghana augmentent la qualité à des niveaux proches de ceux de l’Europe.
Quelques acteurs de l’industrie primaire ayant amélioré leurs normes de qualité aux niveaux proches de ceux de l’Europe, les raffineurs Africains réclament des victoires importantes dans la bataille contre l’air “sale” du continent.
Ceci a émergé de la 13ème conférence annuelle de l’Association des Raffineurs et de Distributeurs Africains (ARA) au Century City Conference Centre à Cape Town cette semaine.
Une assemblée de plus de 500 délégués a entendu les orateurs de haut niveau décrire des succès importants au cours de l’année dernière au cours de laquelle le Mozambique, le Zimbabwe et le Ghana ont augmenté la qualité à des niveaux proches de ceux en Europe, quoiqu’avec une difficulté certaine. Le Nigéria a annoncé qu’ils amélioreront leurs spécifications de produits d’importation dans le courant de l’année.
Dans des pays avec des raffineries qui nécessitent des investissements pour atteindre une qualité de produit plus élevée, on a décrit des plans qui aboutiront à un changement radical d’ici 2020 conformément à la politique de l’ARA.
Mais beaucoup d’orateurs ont précisé que le problème ne pourrait pas être résolu en améliorant seulement le carburant. Des régulations plus strictes sur des véhicules (en particulier des véhicules d’occasion) aussi bien que le contrôle obligatoire pour s’assurer qu’ils répondent aux normes environnementales, étaient également essentiels.
Plusieurs orateurs ont abordé la question de la fourniture de carburant au secteur maritime, où des changements radicaux de qualité sont imposés par l’Organisation Maritime Internationale (OMI). Des raffineurs sud-africains basés à Durban seront particulièrement atteints par ceci puisque l’approvisionnement en combustible des bateaux constitue un débouché essentiel pour leur fuel.
Des sociétés technologiques ont présenté leurs processus pour résoudre ces problèmes et les sociétés financières ont proposé des moyens pour financer les investissements chers impliqués. Mais les coûts sont considérables et représentent un défi important pour les raffineurs et les distributeurs.
La conférence a également inscrit l’emploi des femmes et des jeunes « en aval » dans d’industrie pétrolière à l’ordre du jour, et les délégués ont entendu ce qui pourrait être fait pour encourager les femmes et les jeunes à entamer des carrières dans l’industrie
Le Président entrant M. Hillaire Kaboré, Directeur Général de SONABHY, la Société Pétrolière Nationale du Burkina Faso, a déclaré qu’il était heureux de voir l’engagement de tous les secteurs afin de fournier des carburants propres pour aider à améliorer la qualité de l’air en Afrique. Il a commenté. « La pression d’agir est forte sur notre industrie et je suis sûr que nos membres feront face au défi. J’anticipe avec intérêt la réunion de l’année prochaine pour entendre quels pas courageux ont été entrepris pour améliorer la qualité de l’air en Afrique ».
L’ARA a été formée en 2006 pour donner une voix panafricaine à l’industrie africaine de raffinage et de distribution de pétrole. La conférence annuelle de l’ARA est le premier lieu de rencontre en aval pour le pétrole en Afrique. Pour d’autres détails voir www.afrra.org ou entrer en contact avec l’ARA sur info@afrra.org