GNL en Afrique Subsaharienne (ASS)

Le marché mondial adopte un scénario axé sur la demande

Traditionnellement, le marché du GNL est un marché conditionné par l’offre. Jusqu’à présent, il était soutenu par une demande illimitée en Asie du Sud-Est. Mais, depuis quelque temps, l’accent semble être mis davantage sur la demande que sur l’offre.

L’histoire du GNL en ASS : une région axée sur l’exportation

Historiquement, l’industrie du gaz a toujours été limitée en raison d’une absence de demande. Même si les réserves de gaz naturel sont vastes, elles se limitent à quelques pays dont la seule demande ne peut justifier les grands projets envisagés dans l’amont. Par ailleurs, la plupart des nouveaux gisements de gaz sont éloignés des centres de consommation, ce qui renchérit de façon significative le coût du transport et compromet tout effort destiné à encourager la consommation domestique de gaz naturel. Ainsi, la demande en gaz en ASS n’était que de 31,7 bcm en 2016 (dont 57% en provenance du Nigeria).

Actuellement, l’ASS compte trois terminaux GNL: Nigeria LNG (NLNG), Equatorial Guinea LNG (EGLNG), et Angola LNG (ALNG).

L’avenir du GNL en ASS: plus d’exportations mais aussi d’importations

A court et moyen terme, les projets dans l’amont et le midstream seront financés par les exportations de GNL, sauf en Côte d’Ivoire.

Actuellement, plusieurs projets de GNL font l’objet de discussions en ASS. La plupart de ces projets mettent l’accent sur l’exportation de gaz vers les marchés internationaux. Ces projets sont prévus principalement aux pays disposant de nombreuses réserves, tels que le Mozambique, la Tanzanie, la Guinée équatoriale, et le Nigeria.

Pour plus d’informations surdes unités spécifiques de GNL en ASS et des projets dans la région, veuillez nous contacter.

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