Comprendre le prix du GPL tout au long de la chaîne de valeur en Afrique
Le GPL est le produit pétrolier à plus forte croissance en Afrique et sa trajectoire future est, selon CITAC, relativement exempte de risques de baisse. En Afrique sub-saharienne, où la biomasse domine le mix énergétique, CITAC prévoit un triplement de la demande de GPL, qui passera des niveaux actuels à 12 millions tm en 2035.
Avec ses fondamentaux solides, la tarification du GPL suscite un intérêt croissant tout au long de la chaîne de valeur, depuis les zones d’approvisionnement FOB jusqu’au consommateur final. En se basant des exemples tirés des quatre coins du continent (Maroc, Sénégal, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Mali, Niger, Cameroun, Congo-Brazzaville, Afrique du Sud et Zambie), ce Zoom CITAC cherche à identifier les principes qui sous-tendent la réglementation des prix du GPL en Afrique, en soulignant les points communs mais aussi les différences d’approche qui résultent invariablement de modalités d’approvisionnement et de cadres réglementaires spécifiques à chaque pays.
Selon le principe directeur régissant les structures de prix officielles du GPL, les allocations déterminées par le régulateur pour les différentes activités de la chaîne de valeur doivent :
- Refléter les coûts réels, dont le coût du capital, engagés par un acteur efficace opérant en toute sécurité et en toute conformité.
- Attirer des investissements continus dans le secteur.
Dans les pays où le prix du GPL est contrôlé, les organes de régulation utilisent cette approche du « prix de revient majoré » pour l’établissement des prix. Les structures de prix officielles sont généralement divisées entre les portions « parité à l’importation » et « aval ».
Les structures de prix prévoyant toujours des allocations exprimées sur une base unitaire, le régulateur a la tâche délicate de définir les coûts habituels, ou « de référence », pour chaque activité de la chaîne de valeur. En effet, les régulateurs font face à de nombreux challenges lorsqu’ils cherchent à quantifier les allocations (coûts et marge) applicables à telle ou telle activité.
A moyen et long terme, les régulateurs devraient rester très impliqués sur la détermination des prix du GPL en Afrique, notamment dans le secteur résidentiel, les gouvernements cherchant à répondre aux défis de la déforestation de masse et de la forte croissance de la population. Dans les marchés subventionnés, des structures de prix de référence resteront nécessaires afin de calculer l’ampleur des sous-recouvrements subis par les acteurs commerciaux.
CITAC mène régulièrement des missions de conseil dans le domaine du GPL. Veuillez nous contacter sur l’adresse info@citac.com pour des informations plus détaillées.
Extrait du Zoom sur l’industrie publié dans le rapport de CITAC sur le Marché du pétrole en Afrique subsaharienne, octobre 2020
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